Au delà du fait que ce soit une valeur d’AEROVID, dès l’instant où vous vous engagez à promouvoir une organisation, s’ouvrir à l’extérieur devient une nécessité. Auprès du client, auprès du métier, envers soi même également. Envers soi parce qu’en s’enfermant dans sa zone de confort, on finit par se restreindre à un style qui limite le champ d’action. Mettre son orgueil de côté et se remettre en question constamment permet d’évoluer et d’accepter des solutions qu’on n’aurait pas risquées autrement.
Envers le métier. Certains disent qu’en vidéo, tout a déjà été fait. Je ne suis pas d’accord. L’evolution du matériel ouvre des perspectives à de nouvelles techniques, de nouvelles méthodes et, au final, de nouvelles images. Il faut donc conserver une veille permanente et enthousiaste, s’ouvrir aux nouveautés sans jugement, rester à l’affût, observer, assimiler, s’inspirer et inventer sans cesse.
Enfin - c’est le plus important - rester ouvert au client par l’écoute. D’une part à s’enfermer dans les certitudes de l’expérience, on finit par bâcler le portrait de son interlocuteur - on loupe alors des informations capitales. D’autre part parce que le client, qui n’est pas du métier, ne s’entrave d’aucune contrainte liée à l’habitude. En ceci il constitue une force de proposition originale. Pour finir, n’oublions pas qu’aucune entreprise ne fonctionne exactement comme son concurrent. Miser sur ses différences rendra le film plus impactant.
En conclusion, il s’agit globalement de conserver une large ouverture d’esprit. Se remettre en question, être en veille permanente et écouter l’autre concourent à faire un bon film. J’ajoute aussi que ceci nous rend plus humain. C’est une valeur qui compte à nos yeux.
Comments